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L'âge de la Lumière

Résumé
Paris, 1929. Lee Miller, une jeune américaine, débarque à Paris. Mannequin, belle comme le jour, elle rêve pourtant de passer derrière l’objectif, animée d’une seule passion, d’une unique obsession: la photographie. Presque par hasard, Lee attire l’attention de May Ray, illustre photographe gravitant dans le Montparnasse surréaliste de Dalí et sa bande d’extravagants artistes. Mais pour Man Ray, Lee demeure la muse par excellence. Entêtée, la jeune femme réussit le convaincre de lui donner sa chance. Elle deviendra l’assistante, l’élève, puis l’amante du grand photographe. Dans l’intimité de la chambre noire, leur art et, très vite, leurs corps se lient et s’unissent. Mais alors que Lee se révèle une artiste hors pair, Man, jaloux maladif et génie égocentrique, ne peut bientôt plus supporter l’ascension de celle à qui il a tout appris. Des cabarets du Paris bohème aux champs de bataille d’une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale, de la découverte de techniques de photographie révolutionnaires à l’immortalisation de la libération des camps de concentration, Lee Miller s’impose comme une artiste absolue, une femme hors du commun
Durée: 11h. 37min.
Édition: Paris, Éd. de l'Observatoire, 2019
Numéro du livre: 66967
ISBN: 9791032904022

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Numéro du livre : 21290
Résumé:La première moitié du XIXe siècle voit Paris accéder au rang de capitale de l'art lyrique : compositeurs et chanteurs étrangers affluent vers les prestigieuses scènes de l'Opéra et du Théâtre italien. Des tragédies lyriques aux grands drames italiens, des ouvrages de circonstance aux désopilantes parodies de célèbres opéras, cette Vie quotidienne fait revivre côte à côte Rossini et Berlioz, le castrat Crescentini et la Malibran. Les grands triomphes de la scène et les petites anecdotes de coulisses ; l'émotion du public aux soirs de " premières " et l'organisation méthodique de la " claque " ; les vrais fanatiques de musique italienne et les faux opéras de propagande politique autant de versants de la vie musicale à ses heures de gloire dans une société élégante que ses divertissements conduisent des Tuileries à l'Opéra et du boulevard des Italiens aux salons aristocratiques.
Lu par : Hélène Mathey
Durée : 11h. 15min.
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Résumé:L'Académie française a été créée au XVIIe siècle par Richelieu dans un but politique : renforcer l'unité de la France au moyen de la langue française. Au petit groupe de quarante rassemblés sous le nom d'Académie, Richelieu a donné deux trésors inestimables : l'indépendance et l'égalité des membres, tout en les plaçant dans le domaine royal. L'Académie reste depuis près de quatre siècles rassemblée autour de ces deux principes. Son histoire est celle de ses rapports avec le pouvoir : d'abord proche de celui-ci, elle revendique en permanence par la suite son indépendance, parfois même au prix de sa destruction, comme ce fut le cas pendant la Révolution. Quel rôle l'Académie française peut-elle assumer au XXIe siècle alors que la culture se mondialise mais qu'en même temps les sociétés se disloquent au nom de multiples revendications ? Ce livre est l'histoire politique d'une institution, la plus ancienne de France ; elle en constitue également une étonnante exception. Historienne de la Russie, Hélène Carrère d'Encausse, membre depuis 1991 de l'Académie française dont elle est Secrétaire perpétuel depuis 1999, a notamment publié aux éditions Fayard, La Gloire des nations, Le Malheur russe, Nicolas II, Lénine, Catherine II, Alexandre II, La Russie entre deux mondes.
Durée : 12h. 30min.
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Numéro du livre : 14082
Résumé:Caresse et Harry Crosby forment un couple mythique dans le Paris artistique des années 1920. Caresse, issue de la haute société de New York, inventa à dix-huit ans le soutien-gorge et fut la première femme scout du monde. Harry, élevé dans le berceau du puritanisme à Boston, fut arraché à l'innocence dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Avec ce " merveilleux don de l'insouciance " que leur enviait Hemingway, Caresse et Harry découvrirent à Montparnasse les épices de l'amour libre, les modèles de Patou et de Chanel, les talents alors jugés obscènes de D.H. Lawrence ou de Joyce qu'ils publièrent dans leur mai-son d'édition, Black Sun Press : en un mot, toutes les extravagances d'une vie sans tabous. Première biographie de ce couple fulgurant, Les Amants du Soleil Noir sont une plongée dans les Années folles. On y croise Edith Wharton, l'énigmatique Walter Berry, le jazzman Cole Porter, Sylvia Beach, le poète Hart Crane, Henri Cartier-Bresson, Picasso et tant d'autres, célèbres ou anonymes. Paris était une fête. Mais aussi une tragédie puisqu'en 1929 Harry, étourdi de drogues et de mystique, se suicida en compagnie de sa maîtresse. Caresse continua seule l'aventure des Amants du Soleil Noir.
Lu par : Manon
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Résumé:Dans le cercle fermé des soyeux lyonnais, Gabrielle étouffe. A la mort de son père, elle part s'installer à Paris dans l'espoir de devenir peintre. En 1920, les cafés, les bals, les bordels et les cabarets de la capitale sont en effervescence. En se frottant à la société cosmopolite des artistes de Montparnasse, la jeune femme découvre une existence plus libre et des amours plus dangereuses. Craignant un scandale, sa famille décide d'intervenir. Mais un événement à l'autre bout du monde va rebattre les cartes... Une saison à Montparnasse est une plongée réjouissante dans le Paris des années folles, et surtout le portrait d'une femme émancipée, qui paie son audace au prix fort, avant de voir son talent récompensé.
Lu par : Clélia Strambo
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Résumé:Margarita Cansino commence sa carrière de danseuse dans la troupe de son père. Remarquée par le vice-président de la Fox, elle quitte les casinos mexicains pour les studios d'Hollywood où elle devient le sex-symbol des années 40, la star de la Columbia. On la surnomme la "Déesse de l'Amour". Immortalisée dans Gilda, puis La Dame de Shanghai, l'actrice devient une légende vivante, et on donnera même son nom à une bombe atomique ! Mais derrière la flamboyante crinière rousse et le regard sensuel se cache une jeune fille brisée par un père violent, une femme sensible et passionnée, amoureuse tour à tour d'un génie puis d'un prince, Orson Welles et Ali Khan. Ils lui donneront chacun un enfant, mais pas le bonheur familial auquel elle aspire tant. Et la maladie d'Alzheimer fera le reste...
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Lu par : Clélia Strambo
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Résumé:Amrita Sher-Gil est à l’Inde ce que Frida Kahlo est au Mexique. Artiste de génie, femme libre à la vie fabuleuse et tourmentée, elle a marqué l’histoire de la peinture indienne avant de disparaître brutalement à l’âge de vingt-huit ans. Lorsque Iris achète un de ses tableaux, elle se lance, fascinée par son destin, sur les traces de cette artiste audacieuse, mi-hongroise, mi-indienne, espérant retrouver dans cette quête le goût de peindre qui l’a quittée depuis des années. De subtils échos se répondent entre les deux femmes dont l’existence est étroitement liée à la création, à l’amour de la peinture et à ses ressorts secrets.
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Résumé:Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s'élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d'ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu'en mai 2011 le dernier symbole vivant de "l'amour fou". Une vie comme un roman pour la "Fiancée du vent" de Max Ernst, qui place l'art au centre de ce monde et l'aimera jusqu'à la folie : celle qui passe par l'expérience d'un établissement psychiatrique plutôt que l'aliénation goûtée par les surréalistes. L'odyssée de Leonora, tout en fuites, tant géographiques que mentales, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l'irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l'Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l'art peut transformer les consciences. A tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Eluard, Ernst, Bunuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York... On s'attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature. Source : Payot]
Lu par : Justine Petrelli
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Résumé:Une femme décrit ses efforts pour comprendre le talent de son fils, mais également pour le soutenir et l'aider lorsqu'il connaît des internements répétés en hôpital psychiatrique où il subit des électrochocs. Le journal fictif de la mère d'Antonin Artaud, né en 1896 à Marseille.
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie- Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont contraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image.
Lu par : Laurence Bizeul
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66593
Résumé:Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.